Jean Rollin et les vampires
Jean Rollin est une énigme. Les films de Jean Rollin sont des énigmes...
Prince surréaliste du film vampirique français, Jean Rollin est né -comme tout le monde- le 3 novembre 1938 à Neuilly-sur-Seine.
Ce n'est qu'en 1968 (soit 30 ans après) qu'il réussira à sortir son premier long métrage,
Le viol du vampire. Comme personne n'y comprend rien, on retrouve comme d'habitude deux camps, ceux qui crient au génie et ceux qui crient à l'arnaque.
Face à l'adversité, Jean Rollin fut bien obligé de tourner quelques pornos (il faut bien vivre, moi je vends bien des DVD sur ce site. Maintenant je veux bien tourner des pornos, mais j'ai pas d'actrices... Lectrices, dévouez vous). C'est dans cette catégorie qu'il dévoila les talents d'actrices (?) de
Brigitte Lahaie.

Heureusement, obsédé par certaines thématiques récurrentes, il continuera à faire des films de vampires qui baignent dans ses univers oniriques. Ainsi le sang, la gemmélité, les lesbiennes et les châteaux sont des éléments indispensables de tout film de Jean Rollin. Si il y a des psychanalystes qui lisent ceci, n'hésitez pas à me filer une interprétation des visions Rollinesques. Le monde entier est à votre écoute.
Les années 80 forcèrent Jean Rollin à se consacrer plutôt à l'écriture qu'à la réalisation (la fermeture des vieux cinémas pourris en est la cause. Pour en savoir plus, réécoutez
Mitchell et sa dernière séance:
la lumière s'éteint déjà, et le film est terminé...). Néanmoins, il continua à tourner jusqu'au bout.
Aujourd'hui Jean Rollin est très fatigué (moi même je me sens un peu flapi). Mais si il me lit, qu'il sache qu'il a déjà mis le pied dans le panthéon des immortels réalisateurs.
Longue éternité à lui.
Les films de vampires de Jean Rollin